



Une série d’images surréalistes est exposée dans le cadre du
London Festival of Architecture (20 juin-20 juillet). Ces images proposent une version future de Londres pour laquelle l’eau a envahi la ville. On y montre toutefois des gens insoucieux, qui semblent s’adapter complètement à la situation. Il n’y a pas de catastrophe, mais une tranquillité. Les images portent chacune leurs discordances, leurs « symptômes » pour reprendre un terme de Didi-Huberman. Les personnages s’y présentent comme dans un état de flottement, de suspension temporelle par rapport à l’espace dans lequel ils se trouvent. Les ruines au fond de l’eau créent un palais pour les poissons. Du même coup, ils contaminent l’image pour la transformer en une « inquiétante étrangeté ».
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Publié par Paule Mackrous
Après un parcours universitaire en histoire de l’art (BAC, Maitrise) et en sémiologie (Phd), j’ai fait un petit virage en horticulture (DEP, ASP) et en foresterie urbaine (arboricultrice certifiée ISA et études de deuxième cycle en agroforesterie), un domaine dans lequel j’œuvre avec beaucoup d’enthousiasme aujourd’hui! Je poursuis mon travail d’historienne de l’art et de sémioticienne par l’écriture et la recherche, surtout durant la saison hivernale, lorsque la lumière s’amenuise, que le sol gèle et que les plantes dorment. Sur mon blogue, je publie des textes de réflexion sur l’art, la nature et la foresterie selon les lectures du moment, les lieux visités, les œuvres rencontrées.
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