Je suis micro-blogueuse invitée pour la semaine @remixthebook. De quoi s’agit-il?
Ouvrir!

remixthebook est une proposition qui appelle à la participation de tous ceux qui s’intéressent au remix comme pratique artistique ou théorique. Au fil de la lecture, on réalise combien le remix est un engagement, quelque chose qui s’inscrit dans la vie quotidienne :
For if Remixology is anything at all
it is an ongoing valuation of one’s
Lifestyle Practice as an aesthetic fact.
Comme dans tous ses écrits, l’auteur ne nous prend pas par la main. Ce n’est pas une écriture éducative nous proposant un modèle précis, mais plutôt une performance dans laquelle s’installe peu à peu un langage, poétique si je ne m’abuse, propre à l’auteur. On y retrouve, avec beaucoup d’audace, une très grande place pour l’intuition :
yes I have seen and heard it everywhere
even though it’s note necessarily something
that you can literally see or hear
maybe it would be better to say
I have felt it form inside of me
and have become intimate with the rhythm of
its spontaneous projections as I act on
whatever ground is available
to me at any given time
Cette intuition, il nous le dit, est nécessaire pour tenter de comprendre le présent qui nous échappe. Sur quoi d’autre pouvons-nous nous fier lorsqu’il est question, par exemple, de l’hypermédia ou du multimédia :
Multimedia measure is different than verse
and cannot be translated into old-timey genres
like literature or visual art or happenings
although everybody myself included
has tried to supply the network discourses
with some measure of intermedia language convergence
since things are moving so fast and furious
and we want to make sense of it all!
But to « make sense » one must first « take measure »
and taking measure requires making things
intuitively
« faire les choses intuitivement », je m’y efforce lorsque je fais de l’histoire de l’art avec les modalités d’Internet, c’est-à-dire, avec des sons, des images, de la vidéos, des hypertextes. Bien que le résultat soit bien différent de ce qui « s’échappe » de la pratique de
Mark Amerika, ma pratique d’historienne de l’art lui doit beaucoup. Inspirée
a priori de mes études en histoire de l’art et d’
Aby Warburg, elle s’est extrêmement épanouie en cotoyant
Mark Amerika. Je dirais que le plus grand talent de cet artiste est qu’il a le don d’inspirer les gens qui l’entourent. Il invite au remix, à l’appropriation, sans avoir à le proposer comme tel.
***
Aussi, je micro-bloguerai toute la semaine sur le compte Twitter du projet parce que
Nowaday our poetic occasion of the moment
might come in the form of a tweet
or a texting idiom reserved for some
advances form of prolonged adolescence
Mon remix :
Nowaday our theoretical reflection of the moment
might come in form of a tweet
or a texting idiom reserved for some
advances form of prolonged adolescence
WordPress:
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Publié par Paule Mackrous
Après un parcours universitaire en histoire de l’art (BAC, Maitrise) et en sémiologie (Phd), j’ai fait un petit virage en horticulture (DEP, ASP) et en foresterie urbaine (arboricultrice certifiée ISA et études de deuxième cycle en agroforesterie), un domaine dans lequel j’œuvre avec beaucoup d’enthousiasme aujourd’hui! Je poursuis mon travail d’historienne de l’art et de sémioticienne par l’écriture et la recherche, surtout durant la saison hivernale, lorsque la lumière s’amenuise, que le sol gèle et que les plantes dorment. Sur mon blogue, je publie des textes de réflexion sur l’art, la nature et la foresterie selon les lectures du moment, les lieux visités, les œuvres rencontrées.
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